La Chine va lancer un nouveau concept de bus
Capture d'écran de la vidéo de présentation du "straddling bus", présenté en mai dernier lors du salon High-Tech de Pékin DR
TRANSPORTS - Le «straddling bus» devrait bientôt faire son apparition sur les routes chinoises…
Mieux que le Magicobus d'Harry Potter, ce «straddling Bus» (littéralement «bus chevauchant»). Le nouveau moyen de transport a été présenté lors du salon High-Tech de Pékin en mai dernier et devrait prochainement faire son apparition dans le quotidien des habitants de la capitale.
Le «bus chevauchant», késako?
Le car consiste en une sorte de tunnel, qui évolue sur des rails à 60km/h. 1.200 à 1.400 passagers pourront monter et voyager à l'étage, sans que cela n'entrave le trafic: les autres véhicules continuent de circuler en passant sous le bus.
Pratique et écologique
Car c'est bien l'un des buts de ce transport du futur: remédier aux problèmes de circulation, extrêmement dense, dans la capitale chinoise. Le «straddling bus» doit d'ailleurs réduire de 20 à 30% les embouteillages, selon ses designers.
Autre signe particulier: le bus chinois sera écologique puisque son moteur électrique sera en partie alimenté par l'énergie solaire. Le projet a été acté. Un premier chantier doit commencer à la fin de l'année, dans le quartier de Mentougou. Les travaux vont nécessiter un réaménagement des routes pékinoises et la mise en place de rails adaptés.
Quand la Chine s'éveille au Dakar
DAKAR - Elle y va à fond, malgré les galères rencontrées...
Une chaîne dédiée pendant un mois au Dakar, un magazine télé quotidien de 25 minutes sur une grosse antenne, deux des plus importants sites web - sohu.com et titan24.com - suivant l'événement heure par heure... Quand la Chine se trouve une passion, elle y met les moyens. Du coup, impossible de passer à côté de la vingtaine de journalistes chinois présents sur le Dakar. «Nous couvrons l'événement depuis 2001, nous explique Siran Cheng, journaliste pour la chaîne CCTV5. A l'époque, il n'y avait pas de pilotes chinois sur la course, donc les Chinois ne s'y intéressaient pas trop.»
Il a fallu attendre 2003 et l'initiative d'André Dessoude, propriétaire d'une des plus grosses écuries de rallye-raid. «Je faisais des affaires avec la Chine et j'ai eu l'idée d'y organiser un concours afin de recruter les deux meilleurs pilotes pour le Dakar», explique-t-il. Les débuts sont laborieux pour les équipages formés d'un pilote chinois et d'un copilote français. Denis Schurger était l'un d'eux: «Je ne parlais pas un mot de chinois et mon pilote ne parlait pas l'Anglais, se rappelle-t-il. Du coup, j'avais mis en place un système de couleurs, de signes et de dessins dans la voiture. Malgré ça, en plein désert, on en est venu aux mains.» Les signes de progression sont pourtant au rendez-vous puisque l'année suivante les deux équipages chinois de Dessoude terminent à la 19e et à la 31e place.
La Chine, un formidable terrain de jeu
Des résultats suffisants pour commencer à intéresser les investisseurs chinois. «Si les gens voient à la télévision que les véhicules fonctionnent bien, ils les achètent», résume Siran Cheng. Désormais, on compte donc deux écuries chinoises en auto, une en camion et deux motos. Mais là encore, monter une équipe s'apprend. «C'est notre première participation, confie modestement Yue Ma, manager du team auto «Cool Car Time». Nous sommes là pour apprendre les règles de la course et pour tester les voitures.» L'arrivée en pleine nuit des deux voitures de l'équipe dès la deuxième étape montre que l'apprentissage n'est pas évident, malgré les conseils de Christian Lambert, préparateur de voitures et de camions pour rallyes. «Ils découvrent tout, donc ils font des erreurs, fait remarquer ce dernier affichant 25 Dakar au compteur. Par exemple, ils ont fait venir les véhicules en avion de Chine au Havre pour prendre le bateau, au lieu de les envoyer directement en Argentine.»
Malgré ces péripéties, les organisateurs du Dakar comptent sur la Chine et ses passionnés de rallye. «Depuis quatre ans, nous avons mis en place un dispositif de communication avec la Chine. Et maintenant, les Chinois connaissent plus le Dakar que la Formule 1», soutient Frédéric Lequien, directeur adjoint de l'épreuve, qui chiffre même à 200 millions le nombre de téléspectateurs fidèles à la course. Et quelques courses de rallye-raid apparaissent dans l'Empire du Milieu. «Ils ont tout: des dunes, des pistes, des montagnes, détaille Sylvain Poncet, engagé cette année au côté de Zhou Yong. C'est un formidable terrain de jeu et puis, ils ne se posent pas les mêmes problèmes que nous en terme d'environnement.» De là à y organiser le Dakar à l'avenir? «Nous avons été sollicités par le gouvernement chinois, mais nous sommes confrontés à un problème climatique, répond Frédéric Lequien. Pas sûr que le temps soit propice là-bas au mois de janvier.»
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"SOMMET - Le pays a annoncé ses objectifs, mais n'en discutera pas...
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De son côté, l'ancien vice-président américain et prix Nobel de la Paix Al Gore a réclamé un sommet dès juillet 2010 à Mexico pour finaliser l'accord contre le réchauffement, que pourraient adopter vendredi plus de 110 chefs d'Etat."
La Chine hausse le ton sur le climat
Copenhague au fil du jour
A Copenhague, le représentant spécial du ministère des Affaires étrangères chinois pour le climat, Yu Qingtai, a accusé les pays industrialisés de ne pas remplir leurs engagements pour lutter contre le réchauffement climatique
Installation à Copenhague, le 7 décembre, jour de l'ouverture de la conférence de l'Onu sur le climat. (REUTERS)
"Le délégué climat de la Chine à la conférence de Copenhague s'en est pris vertement aux pays industrialisés, les accusant de ne pas remplir leurs engagements pour lutter contre le réchauffement climatique.
«Si vous comparez les promesses et les actions entreprises jusqu'à présent, il y a un énorme fossé», a tonné, mercredi, Yu Qingtai, représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour le climat, cité dans la nuit par l'agence officielle Chine Nouvelle.
Lors d'une conférence de presse à Copenhague, le représentant spécial a appelé les pays riches à s'interroger sur leur «volonté politique» de tenir leurs promesses, en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de soutien financier aux pays en développement." lire la suite